Publifin: CGSP et CSC rompent le front commun syndical.
Le front commun syndical est rompu chez Publifin.
En cause: Bénédicte Bayer, la directrice générale désignée par le conseil d’administration de Publifin pour négocier avec les travailleurs. La CGSP veut une base légale tandis que la CSC ne voit pas d’obstacle à discuter avec cette interlocutrice.
Ce mardi, une assemblée générale avait lieu sur le parvis de l’ancienne ALG à Liège. Et la CGSP ne veut toujours pas de Bénédicte Bayer. Le syndicat socialiste veut un comité de concertation légal. « Nous voulons de l’officiel et pas de l’officieux. Ça fait longtemps qu’on négocie avec elle et rarement avec un pouvoir de mettre en place malheureusement . On est jamais dans du concret » déplore Christine Planus, délégué CGSP.
De l’autre coté, la CSC a un point de vue moins dur envers la directrice. » Nous avons un calendrier et c’est ce que nous désirions. Le conseil d’administration a délégué Mme Bayer pour pouvoir traiter avec les organisations syndicales. Notre priorité est d’avancer, nous avons un interlocuteur, c’est ce qui compte » explique Olivia Gabriel, déléguée principale CSC services publics.
La CSC souhaite discuter des revendications qui, elles, restent les mêmes auprès des deux syndicats.
Le conseil d’administration de Publifin a lieu ce mardi a 17h. Une bonne cinquantaine de travailleurs ont accueilli les administrateurs. Ils leur ont expliquer leur situation difficile et désagréable. Ils souhaitaient leur faire comprendre la décision de refus de discuter en dehors d’un cadre légal.
Concernant les décisions qui seront prises lors de ce conseil d’administration, travailleurs et administrateurs sont dans le brouillard le plus complet. Le ministre de tutelle, Pierre-Yves Dermagne, n’a toujours pas donné de réponse claire concernant la légalité des actes posés après le 30 mars 2017. Pour rappel, il est question de savoir si le nouveau conseil d’administration est légal et si les membres des ex-comités de secteur devront rembourser.
Source : RTBF Info.