Définition des métiers pénibles. Le gouvernement doit trouver le financement nécessaire…
Les interlocuteurs sociaux se sont réunis cette après-midi au sein du Comité national des Pensions. Ils ont validé un rapport intermédiaire sur les discussions liées à la pénibilité des métiers. Celui-ci sera transmis au gouvernement dont la responsabilité maintenant est de dégager un budget. Les employeurs et les organisations syndicales se sont mis d’accord pour que soit prise en considération prioritairement une approche collective de la pénibilité. Quatre catégories de critères ont donc été déterminées : les contraintes physiques liées aux charges physiques et à l’environnement de travail, la pénibilité liée à l’organisation du travail, celle qui est due aux risques encourus par le travailleur et la charge mentale ou émotionnelle.
Ce rapport est un important document intermédiaire. Mais pour entamer la deuxième partie des discussions, la CSC, la FGTB et la CGSLB demandent que le gouvernement dégage un financement structurel, durable et solide. Celui-ci doit permettre à tous les travailleurs dont la pénibilité du travail est une réalité de la compenser en matière de pension. C’est pourquoi les trois organisations syndicales demandent également qu’une période transitoire soit prévue dans la nouvelle réforme. Tous les travailleurs doivent pouvoir bénéficier d’une forme de compensation, y compris pour les années de travail prestées antérieurement au relèvement de l’âge légal de la pension.
Les interlocuteurs sociaux ont accompli une première étape. Le front commun syndical attend maintenant du ministre des Pensions qu’il débloque les moyens nécessaires pour finaliser ce dossier.